Le programme s’inspire de différents paysages physiques et émotionnels qu’un voyageur imaginaire pourrait rencontrer – de l’observation d’une beauté profondément émouvante dans des paysages inconnus à l’audace d’un long voyage, en passant par la solitude qu’un voyageur peut ressentir loin de chez lui. Avant tout, leur voyage musical est une conversation entre les sons de leurs instruments et les multiples vibrations de leurs cordes, laissant place à l’improvisation et à l’exploration de l’inconnu.

Le public est invité à suivre une route géographique allant de la Chine à l’Italie en passant par l’Inde, tissant également des liens entre différentes périodes historiques en présentant de la musique de l’ancienne dynastie Han (200 av. J.-C. – 9 apr. J.-C.) à de la musique de la Renaissance européenne naissante, au début du XVe siècle en Italie.

Distribution

Annette Bauer (sarode, flûtes à bec, duduk, tabor)

Ran Wang (guzheng)

Une musique qui fait voyager! Traversée par les sonorités du jazz, les subtilités du classique, les inflexions klezmer et les rythmes du tango.

Reconnus pour leur polyvalence, leur sensibilité et leur virtuosité, les quatre musiciens présentent Villes Éternelles, où la longue et riche tradition de la musique orientale imprègne de ses modes (maqamat) et de ses métriques chacune des compositions de Masmoudi.

Les compositions originales du compositeur sont traversées par les riches sonorités orientales du oud qui se parent d’accents classiques et jazz d’Europe de l’Est, complétées par le piano, la contrebasse et la clarinette. Une foule d’influences ratissées en chemin, dans une démarche de réelle ouverture et d’expérience.

Avec: Guillaume Martineau au piano, Rémi-Jean Leblanc à la contrebasse, Gabriel Paquin-Buki à la guitare et Mohamed Masmoudi à la clarinette.

Le Centre des musiciens du monde nous propose une rencontre inusitée entre la culture musicale du Pays basque et celle de la nation autochtone Mig’maq. Fruit d’une résidence de création rassemblant les artistes de ces deux mondes (Darlène Gijuminag, Claudine Arhancet et Michel Etxekopar), ce rapprochement défie les frontières et rassemble des cultures sœurs par la terre.

Révélant à la fois leurs traditions millénaires et la modernité qui émane de leurs récentes collaborations, ce concert sera rythmé par la rencontre de la musique traditionnelle mig’maq et basque, en écho aux traces et aux images effacées de leurs premières rencontres. Les artistes explorent ainsi des territoires réels et imaginaires, rappelant que les deux communautés se sont croisées il y a de cela plusieurs siècles.

Ce concert est présenté en co-production avec la SMCQ dans le cadre du Festival Montréal/Nouvelles Musiques avec la participation de l’association des Basques du Québec Euskaldunak.

Federico Tarazona est un musicien et compositeur péruvien, reconnu pour sa virtuosité au charango, petite guitare traditionnelle des Andes.

Son jeu mêle habilement les rythmes et les sonorités traditionnels andins à des influences contemporaines. Federico a su moderniser le charango tout en préservant son caractère unique et ses racines culturelles profondes. Il utilise l’instrument pour créer des textures sonores nouvelles, entre improvisation et compositions originales.

En plus de sa carrière d’interprète, il est un fervent défenseur de la musique autochtone et de la richesse culturelle des Andes. Son travail a été largement salué sur la scène internationale, et il est considéré comme l’un des ambassadeurs de la musique andine moderne.

Federico Tarazona continue de partager la beauté et la complexité du charango à travers des concerts et des collaborations internationales. Ce concert sera une occasion unique de l’entendre en solo.