Résidences de création
Chaque année, le Centre des musiciens accompagne des projets de résidences pour soutenir les artistes de niveau professionnel dans leur exploration artistique et acoustique. Cet accompagnement inclut une rémunération pour la composition, un nombre conséquent d’heures de répétition, l’accès aux locaux du Centre, la diffusion publique des oeuvres ainsi qu’un soutien au rayonnement provincial, fédéral et international.
Résidences 2023
Andalusyria
Création | Janelle Lucyk, Deo Munyakazi, Kerry Bursey et Reza Abaee
Paysages Nordiques
Siraba (la grande voie)
Résidences 2022
天 上 の 蒼
Création 1 | TENJO NO AO | Kaoru Watanabe, Sarah Pagé, Patrick Graham
Création 2 | Manoel Vieira, Jean-Pierre Zanella, Juan Cruz et Olivier Bussières
Création 3 | Geremia Lodi, Ricardo Soriano et Komty Ondoua
Création 4 | Claudine Arhancet, Mixel Etxekopar et Darlene Gijuminag
Résidences 2020-2021
Gheychak en transe
Duo piano-sarod
Ensemble Oraciones
Et si on se parlait – Adama Daou
Les Arrivants
Confluence
Résidences 2019
Masmoudi Quartette
Duo Perse-Inca
Zazakèly
Duo Alexis Chartrand & Lévy Bourbonnais
Résidences 2018
Carnet de Zal
Carnet de Didem
Carnet de Nazih
Carnet de Pooria
Janelle Lucyk | Deo Munyakazi | Kerry Bursey | Reza Abaee
Constellation de cordes
Elles s’illuminent lorsqu’elles se rencontrent
Écoutez les chants traditionnels rwandais s’entrelacer aux voix populaires des Maritimes, la vièle ghaychak insufflant d’anciennes mélodies persanes et les airs baroques du luth et du théorbe survolant une basse continue soutenue. Cette création est inspirée de contrées lointaines et de temps anciens, telles des constellations surgissant lorsque des étoiles éloignées les unes des autres se regroupent pour créer de nouvelles images, de nouveaux sentiments.
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Nazih Borish | Gabriel Evangelista | Hanser Santos Gomez
Andalusyria réunit trois artistes talentueux qui ont créé un répertoire original au carrefour des différentes traditions musicales dont ils sont issus. Nazih Borish, musicien syrien établi à Montréal, est un virtuose autodidacte du oud ; Gabriel Evangelista, montréalais d’origine espagnole, est un pianiste de flamenco-jazz et Hanser Santos Gómez est un percussionniste cubain et grand joueur de cajón. Les trois ont développé leur propre langage musical au fil de leur carrière et s’investissent dans cette rencontre artistique entre musique flamenco, jazz et syrienne qui allie leurs horizons culturels et personnels.
Kaoru Watanabe | Sarah Pagé | Patrick Graham
Tenjo No Ao signifie « Azur des cieux » en japonais. Ce nouveau projet audacieux met en scène trois musiciens exceptionnels : Kaoru Watanabe aux flûtes shinobue et ryuteki & aux percussions japonaises, Sarah Pagé à la harpe, koto & basse koto, et Patrick Graham aux percussions.
Tenjo No Ao représente un univers de sonorités à la fois célestes et terrestres, combinant le gagaku et différents genres des musiques traditionnelles japonaises. Dans un esprit d’exploration, les musiciens utiliseront des procédés de composition originale, d’improvisation musicale et des techniques de spatialisation sonore tout en intégrant des éléments électro-acoustiques. Pour leur première collaboration qui sera présenté lors de la prochaine édition du Festival des musiciens du monde, Kaoru Watanabe, Sarah Pagé et Patrick Graham utiliseront les espaces de l’église Saint-Enfant-Jésus comme un gigantesque instrument de musique, créant ainsi une expérience sonore immersive et totale pour les spectateurs…
Manoel Vieira | Jean-Pierre Zanella | Juan Cruz | Olivier Bussières
Le pianiste virtuose Manoel Vieira (Brésil) propose un projet inspiré des musiques issues de sa région natale en s’associant avec Jean-Pierre Zanella (saxophone et flûtes), Juan Cruz (basse électrique/contrebasse) et Olivier Bussières (percussions/batterie). Cette résidence préfigure une rencontre entre les paysages sonores typiques de la musique autochtone Fulni-ô (nord-est du Brésil) et les sonorités issues de la musique contemporaine, à travers une série de compositions originales.
Geremia Lodi | Ricardo Soriano | Komty Ondoua
Dans ce projet, Komty, Ricardo et Geremia aimeraient explorer les paysages cachés dans leurs langues maternelles : le Maka’a (langue de l’Est-Cameroun), l’espagnol et l’italien. Les paysages sonores émergents seront comparés, superposés, remixés dans l’effort de retrouver un sentiment d’appartenance en suivant deux directions opposées : remonter aux origines de sa propre langue tout en générant un nouvel espace de rencontre avec d’autres langues. Comment, par exemple, un groove de jazz latin se métamorphose-t-il lorsqu’il sera superposé à une polyphonie pygmée, les sons de la forêt équatoriale profonde ? Comment les polyrythmies équatoriales rencontrent-elles la vocation mélodique de la langue italienne ? Les langues seront utilisées à la fois pour leur puissance poétique et musicale, dans l’effort de faire jaillir la force des terres mêmes qui les ont engendrées.
Partenariat avec le Conseil des arts de Montréal
Claudine Arhancet, Mixel Etxekopar et Darlene Gijuminag
Claudine Arhancet | Mixel Etxekopar | Darlene Gijuminag
Reza Abaee, gheychak | Hamin Honari, percussions | Pierre-Alexandre Maranda, contrebasse
Gheychak en transe, une musique née dans un environnement imprégné par la transe et l’éveil des sens induits par cet ancien cordophone d’Asie centrale. Gheychak en transe est une vision poétique de la musique et des effets qu’elle produit sur celles et ceux qui l’approchent.
Paulo Bottas, piano | Aditya Verma, sarod indien
Une rencontre issue d’un savant mélange entre les traditions brésiliennes et la musique hindoustanie (Inde).
Lamia Yared, chant, oud et directrice artistique de ce projet | Didem Basar, kanun | Omar Abou-Afach, alto | Olivier Bussières, percussions
La résidence de l’Ensemble Oraciones, est un projet auquel je réfléchis depuis une dizaine d’années. Après avoir parcouru les chants d’Asie Mineure, les musiques classiques turque et arabe, j’ai pu saisir les influences du répertoire des musiques séfarades, ayant cohabité depuis des siècles durant l’Empire Ottoman avec les grecs, les turcs, les levantins etc… «Oraciones» fait référence à un type de chant issu du répertoire séfarade et spécifique à la prière. Suite à l’exode des juifs d’Espagne, une longue diaspora en résulte : de l’Italie vers l’Europe de l’Est et ensuite vers la Grèce et la Turquie. Les Séfarades ont ainsi intégré plusieurs influences musicales, dont les Maftirims d’Edirne, afin de préserver leurs rituels. La plupart des chants présentés dans le cadre de cette résidence sont en Ladino, une langue en voie de disparition dérivée de l’hébreu et de l’espagnol.
– Lamia Yared
© Youssef Shoufan
Adama Daou, balafon | Olivier Babaz, contrebasse | Gabriel Schwartz, pandeiro, saxophone, flûte traversière
«Et si on se parlait…» est un projet de dialogue artistique et humain entre trois continents : l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud. Cette résidence explore les canaux de communications entre des instruments issus de cultures différentes et qui se parlent entre eux avec le balafon, la contrebasse, le pandeiro, le saxophone et la flûte traversière.
– Adama Daou
© Youssef Shoufan
Amijai Shalev, bandonéon | Abdul Wahab Kayyali, oud | Hamin Honari, daf
«Les arrivants» est la rencontre entre 3 musiciens récemment installés à Montréal. Ce tout nouveau trio comprend Amijai Shalev, (Argentine/Israel) au bandonéon, Abdul Wahab Kayyali (Jordanie) au oud et Hamin Honari (Iran/Colombie Britannique). À travers ce projet, ils mêlent les traditions du tango argentin, de la musique arabe et des rythmes persans. Tout en rendant hommage à leurs riches traditions d’origine, ils s’inspirent également de leurs propres expériences personnelles et professionnelles pour tisser un nouvel espace de dialogues. Ensemble, ils visent à traverser les frontières de leurs traditions et créer une expérience entièrement nouvelle pour eux-mêmes et pour les auditeurs. Au fur et à mesure que Montréal devient leur domicile, leur musique reflète également leur relation et leur nouvel attachement avec la métropole.
© Youssef Shoufan
Antoine Bustros, piano & direction de projet | Amir Amiri, santour | Reza Abaee, gheychak | Maryse Legault, Clarinette
La formation Confluence est née du désir de mettre en commun des traditions musicales d’origines diverses et de favoriser des liens organiques entre des identités hybrides distinctes.
Les origines musicales diverses des membres du quatuor convergent vers des créations raffinées où l’apport de sonorités et d’expressivités singulières mettent en relief des musiques inclusives à la fois inusitées et familières, affranchies des catégories où elles se trouvent normalement confinées.
Le programme que nous préparons inclue des extrapolations libres de pièces d’Erik Satie, d’Igor Stravinsky, d’un raga indien sur un rythme de tango lent, d’improvisations autour de joyaux méconnus et des compositions inédites pour l’ensemble.
– Antoine bustros
© Vincent Roy
Mohamed Masmoudi, oud & direction musicale | Gabriel Paquin-Buki, clarinette | Guillaume Martineau, piano | Simon Pagé, contrebasse
Le Masmoudi Quartette réunit quatre musiciens dont la réputation n’est plus à faire sur la scène québécoise. Fort de sa riche expérience acquise lors des trente dernières années tant au niveau national qu’international, le oudiste Mohamed Masmoudi en assure la direction artistique. Ce dernier s’illustre par son parcours riche et atypique, façonné par la musique classique, le jazz et les musiques du monde – particulièrement celle du Moyen-Orient. C’est d’ailleurs la tradition de musique orientale, basée sur la maîtrise des maqamat (modes), qui est au cœur de ce projet, dans lequel les compositions de Masmoudi sont mises à l’avant-plan, aux côtés de celles ses trois acolytes Martineau (piano), Pagé (contrebasse) et Paquin-Buki (clarinette). Le répertoire est entièrement constitué de matériel original, composé ou arrangé pour cette formation lors de leur résidence de création au Centre des musiciens du monde. Grand mélodiste, Masmoudi offre au quatuor un parfait équilibre entre des lignes écrites et improvisées, où les sonorités orientales du oud se parent d’accents classiques, jazz et d’Europe de l’Est.
© Marc Bachrohr
Federico Tarazona, charango | Showan Tavakol, kamancheh
Duo Perse-Inca est le résultat d’une rencontre à Montréal entre deux musiciens porteurs de riches traditions de l’Iran et du Pérou, Showan Tavakol et Federico Tarazona. Cette collaboration a permis le rapprochement de systèmes musicaux très anciens, que les deux artistes explorent par ailleurs dans une perspective contemporaine. En mariant les langages, les techniques et les esthétiques, ils donnent naissance à une musique où dialoguent deux peuples ancestraux, incarnés par deux de leurs instruments représentatifs, le kamancheh iranien et le charango des Andes.
D’un côté, le kamancheh fait entendre les sonorités de la musique savante persane et de son répertoire caractéristique, le Radif, ainsi que des rythmes et éléments esthétiques de musiques régionales de l’Iran telles que les musiques azérie et kurde. De l’autre côté, le charango, petit cordophone andin descendant de la guitare baroque amenée en Amérique du Sud par les colonisateurs au XVIe siècle, insuffle des harmonies et arpèges qui résultent d’un riche métissage musical entre les cultures quechua, aymara et espagnole.
D’improvisation en co-composition, le Duo Perse-Inca puise dans différents genres et rythmes traditionnels et fait coexister textures modales du Moyen-Orient et pentatoniques des Andes, aussi bien que mélodies orientales et harmonies occidentales.
© Peter Graham, Michael Slobodian
Zilien, directeur musical, chant, flûtes, clarinette & percussions | Nazih Borish, oud | Nathaniel Huard, riq | Sergiu Popa, accordéon
Zazakèly représente mon parcours de musicien : né à l’Ile de la Réunion où j’ai été bercé par les tambours et chants du maloya, j’ai ensuite voyagé à travers l’Afrique de l’Ouest, l’Europe de l’Est et la Colombie pour apprendre et perfectionner les musiques de ces régions du monde.
Ce concert, principalement ancré dans la tradition musicale du maloya, raconte l’histoire de mon île natale, ce petit bout de terre rejoint par la Route de la Soie au beau milieu de l’Océan Indien. Une île où résonnent des musiques du monde entier, une île où les humains vivent en paix…
– Zilien, directeur musical
© Peter Graham
Alexis Chartrand, direction musicale & violon baroque | Lévy Bourbonnais, harmonica & électroacoustique
Alexis Chartrand et Lévy Bourbonnais explorent ensemble des lieux improbables de la tradition musicale québécoise, passant de mélodies de chansons jouées au violon et à l’harmonica à des airs du répertoire des violoneux. Avec son violon baroque qu’il soumet au jeu traditionnel, Alexis fait entendre des timbres rugueux et chantants, tandis que l’harmonica chromatique de Lévy redécouvre les tournures des airs de violon. Alliant la musique de danse québécoise aux techniques contemporaines d’improvisation libre, le violon baroque à la lutherie numérique, chaque pièce est l’interprétation d’une mélodie tirée du répertoire traditionnel du Québec, dont les musiciens révèlent la profondeur insoupçonnée. Une exploration nourrie d’anachronismes, où la rencontre et le choc entre des traditions éloignées, voire contradictoires, met en évidence la beauté d’un répertoire folklorique faisant rarement l’objet d’une telle introspection, lente et poétique…
© Marc Bachrohr
Zal Sissokho, kora, voix, composition & direction musicale | Jean Félix Mailloux, contrebasse | Miguel Medina, percussions | Caroline Planté, guitare flamenca, voix & composition | Mohamed Masmoudi, contrebasse & oud (album) | Marcos Marin, voix (album)
Ce concert est l’aboutissement d’un projet musical longuement mûri. C’est dans le cadre d’un voyage à Séville que cette idée est née, alors que Zal Sissokho a commencé à s’intéresser aux sonorités du flamenco. Fasciné par les techniques de jeu des musiciens rencontrés en Andalousie, son objectif était alors de créer une musique qui marierait à la fois ce flamenco et la culture mandingue d’Afrique de l’Ouest dont il est issu. Ainsi, lorsqu’une résidence artistique lui a été offerte par le Centre des musiciens du monde en 2018, il a fait appel à Caroline Planté, musicienne qui compte plus de vingt-cinq ans d’expérience comme compositrice, soliste et interprète, en plus d’être l’une des rares femmes de notre époque à jouer de la guitare flamenca professionnellement. Se sont également ajoutés à ce projet Miguel Medina aux percussions, Mohamed Masmoudi au oud et à la contrebasse, ainsi que Jean Félix Mailloux à la contrebasse et Marcos Marin à la voix pour une participation spéciale sur disque, dans une formation qui se veut intimiste et acoustique. À travers cette création, Zal a ainsi souhaité repousser au maximum les limites de son instrument : la kora.
© Peter Graham, Vincent Roy
Didem Basar, kanun, composition & direction musicale | Noémy Braun, violoncelle | Brigitte Dajczer, violon | Patrick Graham, percussions | Guy Pelletier, flûtes
Après quinze années à composer et à accompagner de nombreux artistes et ensembles, Didem Basar souhaitait désormais se consacrer à un projet plus personnel, qui combinerait deux influences musicales : les musiques classiques turque et occidentale. Le dialogue qu’elle a ainsi créé entre le kanun et des instruments de tradition classique occidentale est enrichi de makams turcs (modes), de cycles rythmiques et d’improvisation, dans des compositions à l’approche résolument impressionniste.
© Vincent Roy
Nazih Borish, oud, composition & direction musicale | Omar Abou-Afach, alto | Didem Basar, kanun | Joseph Khoury, percussions
Oudiste hors pair et éternel voyageur musical, Nazih Borish explore de nouveaux sentiers artistiques en compagnie de grands musiciens montréalais. Carnet de Nazih est une rencontre entre virtuoses de différentes traditions musicales, où cordes arabes et turques dialoguent avec des percussions du monde.
© Vincent Roy, Studio Halloum
Pooria Pournazeri, tanbur & direction musicale | Reza Abaee, gheychak | Eric Breton, percussions | Sheila Hannigan, violoncelle | Raha Yousefi, voix | Habib Hoseini, voix
Carnet de Pooria vous propose une incursion dans l’univers d’un des plus grands poètes, écrivains et savants persans du XIIe siècle, Omar Khayyam. Véritable hymne à la vie, ce concert a pour objectif de mettre en musique la puissance du message véhiculé par les poèmes de Khayyam, soit l’importance du moment présent, la fragilité de la vie et l’impermanence des choses.
Alliant des sonorités issues du folk kurde traditionnel de l’Iran et de la musique persane, chacun des instruments sur scène a une vocation particulière. Le tanbur et le gheychak – instruments millénaires – ont pour objectif de représenter l’Iran ancien ; le violoncelle a été choisi pour ses sonorités riches, ses intonations basses et la profondeur des couleurs qu’il transmet ; les percussions, quant à elles, reproduisent différentes rythmiques iraniennes traditionnelles. Finalement, les poèmes sont magnifiquement mis en voix par le chant, primordial afin de soutenir la musique et de transmettre la profondeur des mots qui y sont véhiculés. Tous ces éléments sont donc réunis dans un concert riche en émotions et en spiritualité, aux sonorités iraniennes traditionnelles dans le but de rendre hommage à la grandeur d’Omar Khayyam et à la poésie de ses mots.
© Vincent Roy, Peter Graham
Vous avez un projet que vous souhaiteriez nous partager ? Vous pouvez nous l’envoyer en tout temps en indiquant votre idée artistique et en nous envoyant des documents de vos précédentes oeuvres à : info@centredesmusiciens.com
Pour déterminer si votre projet est admissible à ce programme, veuillez prendre en considération les critères artistiques suivants :
1. L’environnement culturel, soit le reflet de traditions musicales partagées par certaines populations du monde;
2. L’évolution intrinsèque, soit la capacité d’une tradition musicale du monde à évoluer dans le temps et dans son environnement physique et culturel;
3. Les styles et les langages, soit les paramètres (grammaire vernaculaire) par lesquels les traditions musicales s’expriment et se transmettent.
Voici à présent les 7 critères qui conditionnent le choix des artistes sélectionné.e.s en résidence:
1. L’excellence artistique et musicale;
2. La profondeur d’approche, soit l’intégrité de l’artiste dans son cheminement artistique;
3. L’ouverture et le goût d’exploration de chaque musicien.ne dans son domaine d’expertise et au-delà;
4. La maitrise de l’instrument (incluant la voix);
5. L’audace dans la démarche artistique;
6. La pratique acoustique des instruments (incluant la voix);
7. L’innovation en lien avec les racines de son langage propre.
Veuillez prendre en compte que nous recevons un nombre élevé de propositions chaque année. Aussi, nous assurons un suivi uniquement avec celles qui se rapprochent le mieux de ces critères.