Visions autochtones

Intervenant.E.s

Alain Fournier est associé fondateur de EVOQ et dirige les projets que l’agence réalise au nord du 55e parallèle. Il a amorcé sa carrière en pilotant plusieurs projets internationaux avant de fixer son choix sur l’Arctique canadien. Il s’est donné pour mission de contribuer activement à la promotion et au développement de la culture Inuit et des Premières Nations.

Alain a acquis une vaste connaissance des défis et des enjeux propres à la construction et au développement immobilier en milieu nordique, dans les communautés autochtones. Son implication dans la conception d’équipements communautaires et culturels, entre autres, lui vaut une réputation enviable au sein de ces communautés. Les efforts qu’il déploie pour que le nouvel environnement bâti se nourrisse de la culture et des traditions autochtones y sont reconnus.

Celina Kalluk est une artiste Inuit canadienne. Elle crée et performe en utilisant différentes techniques, notamment la tradition du chant de gorge inuit. En plus de son travail de musicienne, Celina Kalluk a également travaillé en tant qu’éducatrice et auteure de livres pour enfants, publiant son premier ouvrage en 2014.

Née le 11 octobre 1971 à Gesgapegiag, Darlene Gijuminag est auteure-interprète et percussionniste. C’est à l’âge de sept ans qu’elle a entendu l’artiste Buffy Sainte-Marie chanter pour la première fois, un moment phare qui marque le début de son amour profond pour la musique. Cette musique occupe d’ailleurs une grande place dans la culture dont elle a hérité, et Darlene aime enseigner aux jeunes de sa communauté les traditions et la spiritualité inhérentes à cette culture Mi’gmaq. Enfin, elle est une grande passionnée de plein air et son rapport à la nature nourrit sa musique.

D’abord formée en musique, Émilie Coulombe s’est ensuite dirigée vers les sciences sociales dans un parcours qui combine linguistique et anthropologie. Présentement candidate à la maitrise en anthropologie à l’Université de Montréal, ses travaux actuels portent sur les pratiques allochtones en recherche qui demeurent un problème encore à ce jour pour certaines communautés autochtones.

Emilio Wawatie est un Algonquin-Anicinabe de Kitigan Zibi et Lac-Barrière, au Québec. Il est musicien, cinéaste, chercheur et éducateur. Né à Maniwaki et élevé en Anishnabe aki dans la Réserve faunique La Vérendrye, chevauchant l’Abitibi et La Vallée-de-la-Gatineau, il réside maintenant à Moniak, où il étudie à l’Université Concordia en musique et en Études autochtones.
Emilio commence son parcours musical en jouant de la guitare à l’âge de 12 ans sous l’influence de son grand-père. À 22 ans, il poursuit sa passion pour la musique en entamant des études en guitare classique au Cambrian College. C’est là qu’il commence à développer ses compétences musicales et reçoit une formation en guitare classique avec Matthew Gould et Allan Yzereef, où il prépare, organise et donne un récital de fin d’études.
En 2017, Emilio s’inscrit à l’Université Concordia, concentration musique, où il étudie pendant deux ans avec le guitariste classique Tariq Harb. À son arrivée à Concordia, Emilio entreprend des cours en Études des peuples autochtones (ÉPA) et s’intéresse de plus en plus à la poursuite d’études interdisciplinaires qui intègrent la musique et l’ÉPA. À mi-chemin de ses études de premier cycle, il commence à orienter son parcours académique vers la recherche et la création et délaisse les études purement musicales. Emilio entame sa cinquième année à Concordia et poursuit une double spécialisation en Études des premiers peuples tout en complétant son diplôme en musique.
Le travail d’Emilio est orienté vers la recherche et la création, avec un fort accent sur la musique algonquienne et les styles artistiques des pratiques traditionnelles et contemporaines. Il prépare actuellement son premier EP avec le projet N’we Jinan et a récemment commencé à enseigner la guitare au Centre d’art de Préville.

Après des études universitaires (1979-1982) en éducation préscolaire et enseignement primaire, madame Gaétane Petiquay a travaillé durant plusieurs années dans différents services du Conseil de la Nation Atikamekw – Atikamekw Sipi, notamment dans la production de documents de promotion de la langue Atikamekw. Entre 2000 et 2015, elle a été directrice de l’école primaire Seskitin de Wemotaci au sein de laquelle elle a mis en place des programmes visant à faire découvrir la littérature orale atikamekw aux élèves. En plus de collaborer à la conception du matériel didactique à utiliser dans les ateliers de créativité pour les élèves du primaire et dans les classes de philosophie pour adolescents au secondaire, elle n’a jamais cessé de travailler à l’insertion de la vision atikamekw de l’histoire dans l’enseignement. Au Conseil de la Nation Atikamekw, Gaétane Petiquay a été directrice des services éducatifs, linguistiques et culturels. Au Conseil des Atikamekw de Wemotaci, elle a été agent de liaison, enseignante et directrice de l’éducation, langue et culture.

Professeur émérite à l’Université de Montréal, Gilles Bibeau est anthropologue, philosophe et linguiste. Spécialiste de l’anthropologie médicale, il a mené des recherches de terrain dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine (notamment au Brésil et au Pérou), ainsi qu’en Inde et au Canada. Au Québec, ses études portent principalement sur les transformations de l’identité chez des migrants d’origine indienne, africaine et antillaise, sur le rôle des églises et groupes religieux dans l’accueil et l’adaptation des immigrants, sur l’ethnographie des bandes de jeunes en milieu immigrant, et sur l’adaptation des services sociaux et de santé à la problématique des groupes immigrants. Au CHU Sainte-Justine, il a participé à la mise sur pied de l’unité de pédiatrie interculturelle, un modèle du genre, qui a été imité ailleurs ; il a aussi collaboré à la création d’un programme de prévention du suicide dans des communautés autochtones du Québec.

Jeannette Laloche est actuellement directrice adjointe de l’éducation primaire dans la communauté de Wemotaci. Pendant plusieurs années, elle a été coordonnatrice à la petite enfance et enseignante à l’École Siskitin de Wemotaci. Soucieuse d’adapter le contenu de la formation scolaire à la vision que les Atikamekw se font du monde, elle a collaboré au projet visant à introduire les Atisokana dans l’enseignement.

Joëlle Robillard est la directrice de Musique nomade, un organisme à but non lucratif de production et promotion musicales auprès des musiciens autochtones traditionnels et contemporains du Québec et du Canada qui soutient une relève musicale autochtone et assure une mémoire numérique des musiques traditionnelles autochtones ainsi qu’une représentation culturelle autochtone au sein de l’industrie musicale

Katia Makdissi-Warren est la fondatrice et directrice artistique de l’ensemble Oktoecho. Son esthétique de fusion l’amène à travailler régulièrement – à la fois à comme compositrice, directrice d’ensemble et interprète – avec les communautés autochtones, arabes et juives.

Elle est lauréate du prix Betty-Webster (2022) remis par Orchestres Canada, afin de célébrer ses contributions de longue date à la diversité, l’équité et l’inclusion dans la communauté musicale.

En 2019-2020, Katia est la compositrice à l’honneur de la série Hommage de la Société de musique contemporaine du Québec qui a créé un documentaire sur son travail de création : https://www.youtube.com/watch?v=FIqVCjj2xpg

Elle a été jouée par divers ensembles tels que les Orchestres symphoniques de Montréal, de Vancouver, de Kamloops, Okanagan, l’Orchestre National oriental de Beyrouth, l’Orchestre National de Bretagne, I Musici de Montréal, Les Violons du Roy et autres.

Compositrice innovatrice, elle se fait remarquer sur la scène nationale et internationale.

Ses œuvres sont d’ailleurs régulièrement jouées par différents interprètes et ensembles de musique de chambre au-delà des frontières canadiennes, en France, en Allemagne, au Liban, au Maroc, en Argentine et en Espagne.

Katia a signé de nombreuses trames sonores pour théâtre, danse, cinéma, télévision, ou expositions au Canada, en France, à Singapour, au Japon ou aux Émirats arabes unis dont celle de l’exposition permanente de Burl-Khalifa de Dubaï, plus haute tour du monde. Elle a récemment composé les musiques pour l’Aquarium et le Zoo de Singapour.

Katia Makdissi-Warren a étudié la composition à Québec et à Hambourg, puis les musiques arabe et syriaque à Beyrouth, auprès de Ennio Morricone, Franco Donatoni, Manfred Stahnke, P. Louis Hage et Michel Longtin.

Virtuose du sétar et compositeur acclamé, Kiya Tabassian s’est taillé une place privilégiée sur la scène musicale internationale avec son ensemble Constantinople et également en tant que soliste. Passé maître dans les métissages et les rencontres musicales, il parcourt les cinq continents pour présenter ses créations et sa musique sur les scènes du monde entier. À 14 ans, Kiya Tabassian émigre avec sa famille au Québec, emmenant avec lui quelques années de formation en musique savante persane et un début de carrière sur la scène musicale iranienne. Déterminé à devenir musicien, compositeur et plus largement passeur de mémoire, il poursuit sa formation en musique persane en qualité d’autodidacte et rencontre autant que possible Reza Gassemi et Kayhan Kalhor. Il étudie parallèlement la composition musicale au Conservatoire de musique de Montréal avec Gilles Tremblay. En 2001, il cofonde Constantinople avec l’idée de développer un ensemble de création musicale au carrefour des rencontres et puisant dans l’héritage du Moyen-Âge et de la Renaissance, de l’Europe, de la Méditerranée et du Moyen-Orient. Il en assume depuis la direction artistique et a développé plus d’une cinquantaine de programmes avec son ensemble. Il ne cesse d’explorer les pistes, en migrateur aguerri : des manuscrits médiévaux à l’esthétique contemporaine, de l’Europe méditerranéenne à l’Orient, en passant par les espaces libres du Nouveau Monde baroque. Dans une optique de recherche et de création, il s’associe à des artistes incontournables de la scène internationale.

Laurence Hamel-Charest détient un PhD en anthropologie de l’Université de Montréal. Elle est présentement stagiaire postdoctorale au département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal. Dans le cadre de ses plus récents travaux, elle fait de l’anthropologie par l’alimentation et s’intéresse aux cultures alimentaires autochtones sous divers angles, notamment la restauration, les stratégies d’adaptation alimentaire et le colonialisme alimentaire. Elle privilégie les méthodes collaboratives et participatives.

Chercheur en anthropologie linguistique et spécialiste des questions identitaires, réputé mondialement pour ses travaux sur la langue inuite et la diaspora vietnamienne, le professeur Louis-Jacques Dorais est un pionnier des études inuites à l’Université Laval et au Québec. Locuteur de la langue inuite, qu’il a enseignée aussi bien à l’Université Laval qu’en milieux communautaires et autochtones, le professeur Dorais a créé et enseigné 39 cours aux 3 cycles de formation, et dirigé ou codirigé 11 thèses de doctorat et 50 mémoires de maîtrise. Dès le début de sa carrière, il a encouragé la recherche sur la langue et les communautés inuites en fondant (avec deux éminents collègues) l’Association Inuksiutiit Katimajiit. Cette association, qui exerce depuis quatre décennies un leadership mondial, a posé les fondements des études inuites à l’Université Laval et au Québec. C’est d’ailleurs en son sein qu’est née, en 1977, la revue internationale Études Inuit Studies, que le professeur Dorais a dirigée de 1996 à 2002. Il a également cofondé le Groupe d’études inuit et circumpolaire (GETIC) – devenu le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIERA) en 2002 – ainsi que les congrès internationaux d’études inuites, rendez-vous mondial des spécialistes et des intervenants dans ce domaine. Homme de terrain, l’anthropologue et professeur Dorais a largement exploré ses territoires de recherche, ce qui lui a notamment permis d’apporter une contribution exceptionnelle à la connaissance des parlers et de l’organisation communautaire inuits, en faisant la collecte systématique de données linguistiques et ethnographiques de base dans le Grand Nord du Canada. Récipiendaire de 79 subventions de recherche, il a notamment réalisé la première étude systématique sur les limites et particularismes des dialectes inuktitut de l’Arctique oriental canadien, et été le premier chercheur universitaire à s’intéresser à la diaspora vietnamienne au Canada. Plus récemment, son projet de revitalisation de la langue huronne-wendat, mené conjointement avec les autorités autochtones de Wendake, a permis d’amorcer la revivification d’une langue trop longtemps oubliée. Auteur prolifique et conférencier recherché, le professeur Dorais a écrit de nombreux ouvrages et articles sur la langue et l’organisation communautaire inuites et sur la diaspora vietnamienne. Une synthèse publiée en anglais sous le titre The Language of the Inuit. Syntax, Semantics and Society in the Arctic a remporté le Canada Prize in the Humanities pour le meilleur ouvrage en sciences humaines et l’Outstanding Academic Book Award, remis par l’Association des bibliothécaires universitaires américains. En 2004, Louis-Jacques Dorais a été élu Fellow du plus ancien centre de recherche arctique en Amérique du Nord, l’Arctic Institute of North America. Diplômé en anthropologie et en linguistique, Louis-Jacques Dorais a enseigné pendant près de 40 ans au Département d’anthropologie de l’Université Laval. Embauché comme professeur-adjoint en 1972, il a été agrégé en 1977 et titularisé en 1982. Depuis son départ à la retraite, en septembre 2011, il poursuit son œuvre à titre de professeur associé.

Anthropologue et muséologue de formation, Nicole O’Bomsawin a été directrice du musée des Abénakis de 1984 à 2006. Elle a reçu en 2005 le prix Bernard Assiniwi pour ses engagements pour la promotion et la diffusion des cultures autochtones. Elle a visité des centaines d’écoles et rencontré des milliers d’étudiants au Québec pour partager une autre version de l’histoire, faire tomber les préjugés et les stéréotypes et aussi actualiser l’image de l’autochtone. En 2011, l’Université de Montréal lui a remis un Doctorat Honoris Causa. Elle est ainsi devenue la première personne autochtone à recevoir un tel honneur à l’Université de Montréal.

Depuis plus de vingt cinq ans, Nina Segalowitz , Inuvialuit et Dìne, pratique le chant de gorge dans la pure tradition inuite. Le chant de gorge est pratiqué par les Inuits depuis des milliers d’années, et leurs interprétations sont des moments de loisir et de divertissement prisés par les femmes inuites. Nina s’est produite dans de nombreux pays (France,Colombia, Chile , Italy, Belgique , Etas Unis ) avec des groupes et chanteurs variés, comme Ariane Moffat et l’Orchestre Symphonique de Montréal. Elle participe activement aux projets d’Oktoecho depuis 2010.

Roger Wylde est un artiste accompli de la communauté anicinabe de Pikogan. Sa curiosité et son goût du défi l’ont amené dès sa jeunesse à fouler les planches, faisant de lui un pionnier anicinabe du théâtre professionnel. Roger a exposé ses peintures, a enseigné l’artisanat traditionnel et a participé à la réalisation de quelques films. Sa polyvalence est nourrie par une volonté profonde de porter les valeurs de sa culture et, surtout, de les transmettre. C’est d’ailleurs ce qui l’a motivé à s’investir auprès de la radio communautaire, à Pikogan. En réalisant une pièce théâtrale radiophonique dans sa langue maternelle avec les Productions du Raccourci, Roger met les outils modernes au service de la transmission culturelle. À ses yeux, la connaissance de soi est la pierre angulaire de la création, des arts et de l’identité évoluant en synergie. Tout au long de sa carrière, Roger a ouvert la voie pour la relève, questionnant inlassablement les idées reçues pour faire des arts un milieu plus inclusif et respectueux des valeurs autochtones. Minwashin, dont il est le vice-président et co-fondateur, ne serait pas la même organisation sans son expérience et sa sagesse.

Roxanne Gauthier a obtenu son diplôme avec distinction de l’École d’architecture de l’Université McGill en 2005. Elle s’est jointe à l’équipe d’EVOQ architecture en 2006 pour être ensuite nommée associée en 2017. Elle est associée écologique LEED©. Elle a établi et dirige le comité de développement durable d’EVOQ. Depuis 2022 elle occupe le poste de directrice exécutive. Depuis près de 15 ans, elle travaille avec les Inuit et les Premières Nations. Elle a réalisé des projets avec les Inuit du Nunavik, du Nunavut et du Nunatsiavut ainsi que les Innus du Nitassinan. Parmi ses réalisations les plus remarquables, on note l’atelier et centre culturel Kenojuak à Kinngait, le centre de la petite enfance à Iqaluit, les aérogares de Ivujivik et de Puvirnituq au Nunavik et le pavillon Eshikatiut Tshukuminu Innu-Natukuna à Ekuanitshit. Au travers ces projets, Roxanne a non seulement créé des liens durables avec les membres des différentes communautés, mais a également su créer les liens d’ouverture et de confiance nécessaires à la véritable cocréation.

Tiphaine Legrand arrive au Québec en 1998 où elle suit des études en chant et direction de chœur avec Chantal Masson-Bourque à l’Université Laval, puis avec Nicole Paiement et Robert Ingari à l’Université de Sherbrooke. Pédagogue passionnée de la musique pour chœur, elle travaille avec des chanteurs de tous âges et dans de nombreux styles musicaux. Directrice artistique de l’Ensemble Kô de 2006 à 2013, Tiphaine Legrand a exploré tout particulièrement les liens entre la musique ancienne et celle des compositeurs Québécois contemporains. Elle dirige actuellement plusieurs chœurs, dont celui de l’École des jeunes de la Faculté de musique de l’Université de Montréal, et le Chœur classique de l’Outaouais, dont elle est la directrice musicale et le chef de chœur depuis septembre 2011.

Victoria Grey façonna sa première sculpture à l’âge de 14 ans. Dès son plus jeune âge, sa mère l’initia à la couture afin qu’elle maîtrise l’art de la tapisserie. Son père, Angma Snr. était reconnu comme sculpteur dans les années 1950 à 1980. Au long de sa carrière, Victoria Grey a eu le privilège de travailler avec des maîtres célèbres de la gravure à Kinngait (Cape Dorset) au Nunavut et a eu la chance de voyager à l’international. Inspirée par la faune et la flore, l’artiste recherche des formes simples et élégantes aux teintes rares. Souvent, la répétition d’un motif joue un rôle pictural stratégique pour insuffler du mouvement à ses scènes pittoresques.

Innue originaire d’Ekuanitshit (Mingan), Maya Cousineau Mollen est adoptée de façon traditionnelle par une famille québécoise choisie par sa mère biologique. Engagée dans son milieu, elle est membre fondatrice de l’Association étudiante autochtone de l’Université Laval. Elle a aussi travaillé pour l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et a coprésidé le RÉSEAU pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone à Montréal. 

Petite-fille du célèbre Jack Monoloy, Maya Cousineau Mollen écrit de la poésie depuis l’âge de quatorze ans. En 2007, elle participe à une résidence d’écrivains autochtones en début de carrière à Banff. Elle publie ensuite des textes dans plusieurs revues ainsi que dans les collectifs Languages of Our Land/Langues de notre terre (Banff Centre Press, 2014), Amun (Stanké, 2016), Libérer la culotte (Éditions du remue-ménage, 2021) et Projet TERRE (Éditions David, 2021). En 2021, elle publie aussi un album jeunesse chez Dominique et compagnie, Le Noël des amis de la forêt. Fruit de plusieurs années d’écriture, son premier recueil de poèmes, Bréviaire du matricule 082, paraît en 2019 aux Éditions Hannenorak et sera colauréat aux prix Voix autochtones 2020, catégorie poésie en français. Son second recueil, Enfants du lichen, paraît au printemps 2022 (Éditions Hannenorak). Calmement enragée, sa poésie chante la féminité autochtone et fait résonner l’identité innue dans le territoire de Montréal/Muliats/Tio’tia:ke.