Visions autochtones

28 septembre au 1ER octobre 2023

Nous vous invitons à participer à cet événement placé sous le signe du dialogue et des échanges afin de mieux comprendre et reconnaître la richesse et la diversité des Visions autochtones. Durant 2 journées, vous pourrez assister à des conférences et des tables rondes où la parole sera partagée entre voix autochtones et allochtones sur des sujets relatifs à la co-création artistique, à l’histoire autochtone, à la transmission, aux processus de documentation et de collaboration avec des communautés autochtones.

Puis, une exposition sera ouverte au public les 30 septembre et 1er octobreen partenariat avec Evoq Architecture : suivez le guide jusqu’aux portes d’embarquement ! Cet événement s’adresse à toute personne intéressée à mieux comprendre les enjeux autochtones actuels pour envisager une meilleure connaissance, valorisation et perpétuation des Visions autochtones. Entrée libre sur inscription ! 

Programme :

ColloQUE

Jeudi

28

SEPTEMBRE

Avec Nicole O’bomsawin (nation abénaki) et Gilles Bibeau

À partir de l’ouvrage de l’anthropologue Gilles Bibeau, «Autochtones – la part effacée du Québec», l’auteur dialoguera avec Nicole O’bomsawin sur les enjeux et les visions autochtones masquées par cette occultation. Dans l’esprit qui animera tout le colloque et le traversera de part en part, les deux intervenant.es établiront un dialogue «à part égale» entre sources écrites et traditions orales pour susciter une rencontre où les identités, valeurs et représentations autochtones sont partagées pour dessiner ensemble un avenir commun. Une meilleure connaissance de ces enjeux aura pour objectif de faire reculer les stéréotypes culturels et le racisme à l’égard des populations et des visions autochtones.

Avec Victoria Grey (nation inuk) & Roxanne Gauthier

Avec Gaetane Petiquay (nation atikamekw) et Gilles Bibeau

Gilles Bibeau est un anthropologue qui milite pour renverser une vision de l’histoire où «dans la version canonique de l’histoire du Québec, celle qui va de Garneau jusqu’aux historiens contemporains, et même les meilleurs, on n’entend absolument pas le point de vue des Premières Nations sur ce qui s’est passé». À partir de travaux réalisés pour réintroduire des contenus autochtones en milieu scolaire atikamekw en collaboration avec l’enseignante Gaetane Petiquay, les deux collaborateur.ices partageront leur expérience et les horizons qu’ont suscité ce projet, ainsi que ses répercussions sur les enfants du primaire. La discussion se poursuivra avec le public sous la modération de Margot Charignon (OICRM).

Avec Nicole O’bomsawin (nation Abénakie) et Alejandra Odgers, nina segalowitz (nation Inuk) et Katia Madkissi-Warren

Comment créer en gardant l’esprit des traditions autochtones.

Avec Darlène Jérôme (artiste mig’maq)

Darlène Jérôme et l’ensemble Constantinople

Colloque

Vendredi

29

SEPTEMBRE

Avec Roger Wylde (nation anishinaabe) & Emilio Wawatie (nation anishinaabe), Joelle Robillard

Documentation du savoir et des traditions Anishinaabe.

Avec Louis-Jacques Dorais

L’anthropologue Louis-Jacques Dorais qui est un spécialiste de l’inuktitut et auteur de « Inuit Words. A Semantic Stroll through a Northern Culture » évoquera à partir d’exemples quelques caractéristiques de la langue inuk et de la vision du monde qu’elle préfigure. En principe, toutes les langues du monde peuvent exprimer plus ou moins les mêmes choses puisqu’à la base, l’expérience humaine est partout la même, malgré, bien sûr, des variations dues au milieu environnant et au vécu particulier de chaque société. L’expression de ces choses prend cependant des formes différentes selon la structure de la langue et le découpage qu’elle fait du vécu. À titre d’exemple, nous verrons comment on dit « je t’aime » en inuktitut, une langue où on construit ses propres mots (parfois très longs) à mesure qu’on parle, et où « aimer » peut se concevoir de diverses façons.

Avec Maya Cousineau Mollen

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exposition

Samedi

30

SEPTEMBRE

Penser la nordicité autochtone à la manière d’EVOQ architecture : De la consultation à la cocréation. 

Présentation du processus, engagement, respect, ouverture, écoute, découverte, partage, recherche de consensus, donner forme à la vision des communautés, contribuer à leur bien-être. 

Voyage sur les ailes d’EVOQ architecture. Destination: Nunavik, Nunavut, Nitassinan, Mi’kma’ki, Eeyou Istchee. 

Voyage en images et en musique, le Québec autochtone du Nord au Sud, d’Est en Ouest, des univers à découvrir à travers les yeux d’EVOQ architecture. 

Une belle histoire de cocréation : Les nouvelles aérogares du Nunavik  

Une exposition touchante qui montre comment Nunavimmiut, artistes inuit et architectes ont associés leurs têtes et leurs cœurs pour créer des lieux qui parlent de la culture de chaque village. 

Autochtoniser l’urbain à Montréal, approches et perspectives. 

Une exposition qui suscite la réflexion sur les manières d’insérer la présence autochtone dans le tissu urbain montréalais. Deux projets, deux approches. 

Des armes à la parole : la Place d’armes  

Le monument John A, MacDonald : l’histoire en mouvement. 

Exposition

Dimanche

01

OCTOBRE

Penser la nordicité autochtone à la manière d’EVOQ architecture : De la consultation à la cocréation. 

Présentation du processus, engagement, respect, ouverture, écoute, découverte, partage, recherche de consensus, donner forme à la vision des communautés, contribuer à leur bien-être. 

Voyage sur les ailes d’EVOQ architecture. Destination: Nunavik, Nunavut, Nitassinan, Mi’kma’ki, Eeyou Istchee. 

Voyage en images et en musique, le Québec autochtone du Nord au Sud, d’Est en Ouest, des univers à découvrir à travers les yeux d’EVOQ architecture. 

Une belle histoire de cocréation : Les nouvelles aérogares du Nunavik  

Une exposition touchante qui montre comment Nunavimmiut, artistes inuit et architectes ont associés leurs têtes et leurs cœurs pour créer des lieux qui parlent de la culture de chaque village. 

Autochtoniser l’urbain à Montréal, approches et perspectives. 

Une exposition qui suscite la réflexion sur les manières d’insérer la présence autochtone dans le tissu urbain montréalais. Deux projets, deux approches. 

Des armes à la parole : la Place d’armes  

Le monument John A, MacDonald : l’histoire en mouvement.